Moulmein (Mawlamyaing) 4e ville du Myanmar

Moulmein (Mawlamyaing) 4e ville du Myanmar

Samedi 02 novembre 2002                              

Nous sommes arrivés à Mottama vers 10 heures après 14 heures de bus et avons pris le ferry pour Mawlamyaing.

Rares sont encore les régions où les voyageurs sont observés avec autant de curiosité.
Nous sommes l’attraction du ferry. Nos moindres gestes sont épiés et l’ouverture d’un sac provoque la convergence de tous les regards pour tenter d’en voir plus.
Amusant… Nous sourions, ils sourient.
Nous nous enduisons de produit solaire en leur disant que c’est notre « Tanaka », ils rient.

La communication est restreinte mais le courant passe bien, l’ambiance est détendue.

Il faut avouer qu’ils ne connaissent pas encore les autocars de touristes déversant leurs hordes de mitrailleurs fous ne s’intéressant qu’aux clichés (moines, veille dame fumant le cheroot, etc) ou au shopping. Ce jour là, il est fort à parier que ces échanges n’auront plus lieu.

Après notre installation à l’hôtel, nous sommes partis faire un tour en ville.
Mawlamyaing, 4ème ville du pays, est très mal approvisionnée en électricité, à tel point que les quartiers sont alimentés chacun à leur tour (+/- 1 jour sur 4). Ce manque d’énergie électrique ralenti fortement le développement de la ville qui a gardé un caractère  paisible et une architecture coloniale.

                     
Mosquée    
Bord du fleuve                        

Le marché se terminant, nous continuons notre balade jusqu’au Mawlamyaing Hill.
Les pagodes n’y ont rien d’exceptionnel mais le panorama sur la mer et l’embouchure du fleuve est intéressant (surtout au coucher du soleil)

 

Dimanche 03 novembre 2002

Après le petit déjeuner, nous sommes partis faire un tour au marché.
Ici, nous étions regardés comme des bêtes rares (pour une fois les rôles étaient inversés).
Un sourire suffit à établir le contact. Rares sont les personnes refusant d’être prises en photos.

                     
Sirops à l’eau  
Vêtements  
Poulets  
Noix de coco et bananes


Jus de cannes à sucre


Fruits  
Fleurs  
Riz                      

Après le marché, nous avons pris le bus pour « la colline du bouddha couché ». Vu notre statut de VIP, nous avons eu droit à la place de choix, à côté du chauffeur. Cette place est, en effet, la plus confortable car la plus aérée. Les trous dans le pare brise (qui ne tient que grâce à une superposition de papier collant) et les trous dans le plancher, nous fournissent beaucoup d’air.

                      Le départ de Mawlamyaing vers le sud est assez surprenant. Alors que la route Yangon – Mawlamyaing n’est qu’une piste de terre pleine de nids de poules, nous circulons sur une route goudronnée à 6 bandes!!! C’est seulement au bout de quelques kilomètres que nous avons compris que la route menait à une série de casernes et servait à la répétition des défilés. Après les casernes, nous retrouvons une « route » normale.

Après 45 minutes de trajet, le bus nous dépose, en pleine campagne, à l’entrée du site.

                         

Le chemin d’accès (+/- 1Km) est longé de statues de moines de plus de 3m de haut.

                     
Elèves d’une école faisant la quête


Chemin d’accès au Bouddha couché  

Le Bouddha couché de Mawlamyaing est, à l’image de la dévotion des birmans, démesuré.

180 mètres de long, 6 étages

                     

 L’intérieur consiste en un labyrinthe de salles présentant des scènes, grandeur nature, de la vie de Bouddha dans le plus pur style Disneyland.

 

Si un jour, cette construction titanesque est terminée (les flancs de la statue ne semblent pas vraiment solides) ce lieu sera certainement le plus kitch mais aussi le plus amusant du Myanmar.
Nous sommes vraiment étonné de constater l’énergie que les birmans consacrent à ce genre de constructions alors qu’ils entretiennent à peine leur logis. Qui disait que « la foi permet de soulever des montagnes »?

                       

Coucher de soleil sur le fleuve (sans manipulation des couleurs)

Lundi 04 novembre 2002

Nous avons commis l’erreur de ne pas vérifier, dès notre arrivée, les horaires du bateau pour Hpa-an.
Et contrairement à ce que présente Lonely Planet, le bateau de 8 heures du matin a été supprimé. Nous sommes donc obligé d’attendre le bateau de midi, ce qui bouleversera nos plans et nous mettra dans une situation difficile à notre arrivé à Kyaikto….

Sur ce bateau, il n’y a pas de sièges. Chacun pose une natte sur de pont pour délimiter son espace vital et s’installe pour les quatre heures de trajet. On déballe les casseroles pour le repas, on fait la sieste ou on discute.

De nouveau, nous sommes l’objet de toute leur attention.

     

Le fleuve traverse de jolis paysages et le trajet est agréable.

                                                 

L’arrivée à Hpa-an est peu peut plus compliquée, peu de gens parlent anglais et notre prononciation du birman semble incompréhensible pour eux. C’est en montrant une photo du Golden Rock que l’on arrive à trouver un bus qui nous déposera à Kyaikto.
Il est 18 heures lorsque nous prenons la route.

 

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