Les anciennes capitales de Inwa, Amarapura, Sagaing, le pont U-bein

INWA et AMARAPURA
Samedi 16 novembre 2002
Aujourd’hui, nous avons décidé de visiter les anciennes capitales. Nous nous rendons près du marché central afin d’y trouver un bus pour Amarapura. C’est la pagaille la plus complète: la destination des bus n’est pas indiquée, les chauffeurs tentent de remplir leur véhicule en hélant les passants, les gens se bousculent pour trouver une place dans leur bus, et, nous, nous sommes perdus dans cette cohue. La seul solution a été de longer les bus en criant « Amarapura » et de faire confiance au premier chauffeur qui nous a fait signe.
Après une demi heure, le bus nous dépose au bord de la route et continue son chemin jusque Sagaing. Ne connaissant pas la distance à parcourir, nous prenons un trishaw pour effectuer les 500 m nous séparant de l’embarcadère pour Amarapura.
Le site de Amarapura est situé au confluent de deux rivières et a été transformé en île artificielle par le creusement d’un canal entre les deux rivières. Il n’y a de moyen de locomotion motorisé sur l’île (Ouf un peu de calme!!) et, contrairement à ce que présente Lonely Planet, il n’y a pas de location de vélos. Les centres d’intérêts étant trop éloignés que pour être visités à pied, la seule solution est de louer les services d’une charrette à cheval avec l’inconvénient du manque de liberté.
Nous faisons le tour de l’île, buvons un soda et repartons vers Inwa et de pont U-bein.
Le pont U-bein, pont en teck de 1,5 km de long, est un site fort fréquenté par les touristes et offre un spectacle, assez peu digne, de vendeurs de souvenirs courant derrière les bus et de touristes « négociants » à prix d’or leurs babioles.
Je vais encore revenir sur le même refrain et m’en excuse auprès de ceux qui ont eu le courage de lire ce site mais: pourquoi ne pas acheter des fruits ou manger une friture de poissons qui fera vivre un paysan plutôt que d’acheter des babioles hors de prix qui déstabilisera l’économie de la région?
En nous promenant sur le pont, nous sommes abordé par un garçon d’une quinzaine d’année qui parlait extrêmement bien le français et qui ne nous a plus lâché. Il voulait absolument nous faire visiter son village et plus particulièrement (nous l’avons appris en discutant avec lui) le magasin d’artisanat d’un parent. Il a fallu être ferme pour qu’il nous laisse tranquille et arrête de nous suivre de près.
Cette journée d’excursion dans un cadre naturel a été très agréable et reposante.