Carnet de voyage de Kuala Lumpur
Appeler cette visite éclair de Kuala Lumpur un « City Trip » est un peu exagéré.
Nous avions, dans notre plan de vol de retour du Cambodge, 5 heures d’attente en transit à Kuala Lumpur. Notre première idée était de mettre à profit cette attente pour prendre un bon repas, une douche et nous reposer avant l’étape suivante (Kuala Lumpur – Rome) de notre très long voyage de retour.
Mais la rencontre à l’aéroport de Phnom Penh de deux anglais (dont nous avions fait la connaissance à Sianoukville) qui nous expliquaient la facilité pour obtenir un visa de Transit, nous a fait changer d’avis.
De plus, j’avais visité la Malaisie et KL en 1991 et désirais voir comment la ville avait évolué et découvrir les tours jumelles « Petronas« .
Nous nous sommes donc lancés, sans préparation, sans plan de la ville, ni Ringgits (devise malaise) dans une course contre la montre.
Le passage du contrôle de l’Immigration en transit (visa de 48h maximum) n’a été qu’une formalité de quelques minutes. Nous étions les seuls au guichet alors qu’une file de 200 personnes s’était formée aux autres guichets.
Le nouvel aéroport de KL est à 75 Km de la ville et est relié par le KLIA Express, une ligne de train qui effectue la liaison en 28 minutes. Départ toutes les 15 minutes. Le temps d’acheter notre ticket avec la carte de crédit, nous voilà partis.
Une fois arrivés à la gare « KL Sentral » et malgré mon sens de l’orientation (même après 15 ans), je suis complètement perdu, et pour cause (je découvrirai seulement plus tard), la gare est également nouvelle et se trouve à 3 km de l’ancienne. En ville moderne dédiée au « tout auto », il est impossible de sortir de cette gare à pied.
Nous changeons donc de l’argent et achetons des billets de métro en espérant prendre la bonne direction. C’est finalement un asiatique péruvien travaillant à KL qui, devant notre embarras nous indique la ligne de métro et la station où descendre pour aller jusqu’au « Petronas ». La ligne est la « Putra Line » en rose sur les plans et la station « KLCC ».
Lorsque nous arrivons la nuit vient de tomber, ce qui permet quelques photos « entre chien et loup »..
Les PETRONAS sont plus impressionnantes que jamais.
Malheureusement, le Skybridge est fermé après le coucher du soleil et il n’est plus possible de monter dans les tours. Nous faisons un tour dans les galeries commerçantes croulant sous le luxe. La foule est innombrable soit pour simplement prendre le frais (il fait plus de 30° à 8 heures du soir) soit pour faire du shopping. Nos galeries commerçantes belges ou françaises paraissent vraiment minables et cradingues face à ce qui existe dans ce que nos politiciens appellent encore des « pays en voie de développement ».
Sur le trajet de retour, nous descendons à la station « Jama Masjid » pour voir les illuminations de la célèbre mosquée du même nom, le palais du Sultan et le Selangor Club.
La Jama Masjid, la plus ancienne mosquée de Malaisie.
Le Palais du Sultan
Nous faisons une courte pose pour nous désaltérer et manger un morceau, avant de repartir pour la gare, changer notre argent et prendre le train pour l’aéroport. Nous avions prévu une marge de sécurité d’une heure, ce qui nous a permis de nous rafraîchir un peu avant de monter dans l’avion.
En 1990, KL m’avait déjà fait une forte impression, plus par son potentiel et le dynamisme des gens que par ses réalisations.
15 ans plus tard, la ville et les régions traversées en train sont méconnaissables de modernité.
Nous n’avons pas eu l’occasion de côtoyer des malais afin de voir si cette modernité a également imprégnés leurs esprits et leurs habitudes. Mais cette courte visite nous a donné l’envie d’en voir plus et d’y revenir.