Santorin – Voyage en images, photos et informations

Santorin – Voyage en images, photos et informations

Nous avons passé 10 jours à Santorin en juin 2001.
Nous avons logé à l’hôtel « Blue Sea », un petit hôtel familial au sud de la plage de Kamari et avons loué une moto pour visiter l’île.

 

Les principaux sites de SANTORIN                      

Le village d’Oia est située sur la pointe nord de l’île. Son emplacement au bord de la falaise est fascinant. La vue sur le croissant de Santorin y est magnifique et hautement recommandée.

                     

Fira (Thira ou Phira) jouit d’une situation exceptionnelle au bord de la caldeira. Depuis la place principale. Odos N. Nomikou, une promenade longe la caldeira en offrant des perspectives splendides sur toute l’île.

                        Situé au centre de l’île, Pyrgos est le village le plus élevé de Santorin. Avec ses 500 habitants, il ne comprend que quelques maisons disposées autour de rues concentriques.                      

Perissa est un petit village tranquille au sud-est de l’île. C’est l’un des rares à posséder une plage. Son sable gris rappelle l’origine volcanique de Santorin. On peut accéder au site de l’ancienne Théra (Thira) à pied depuis Perissa moyennant une bonne heure de marche.

                     

Le volcan actif à Santorin est constitué par deux îles, Paléa Kameni apparu en 47 après JC et Nea Kameni, apparu en 1707, qui est le siège des éruptions contemporaines. La montée au sommet de Néa Kameni à 124m est facile et permet d’admirer les cratères récents et une faible activité volcanique.

                      Le site d’Akrotiri, situé au sud de Santorin, est le témoin d’une occupation continue de l’île, du néolithique à l’antiquité.
Les fouilles d’Akrotiri ont commencé en 1967 et se poursuivent encore aujourd’hui. Le site est désormais abrité par un vaste hangar. Au 17ème siècle avant J.C. une terrible explosion du volcan recouvrit toute l’île d’une épaisse couche de cendres et décima toute la population de l’époque. Cet escalier en pierre, brisé, laisse deviner la violence du cataclysme. Grâce à cette couche de cendres déposée par le volcan, le site d’Akrotiri fut exceptionnellement bien conservé, avec notamment ses fresques. Il permit de caractériser la vie quotidienne de la société égéenne (ou minoenne) dans le courant de deuxième millénaire avant J.C.

SANTORIN et le mythe de l’Atlantide

Platon, le philosophe grec (427-347 av J.C.), fait allusion, dans deux de ses plus célèbres recueils de dialogues (Timée et Critias), à une île, l’Atlantide, qui aurait été engloutie par un grand cataclysme.
Platon décrit l’île et ses habitants comme prospères, regorgeant de richesse, et bien en avance sur la civilisation athénienne de son époque.

L’hypothèse de Santorin

Santorin a été considéré par certains comme pouvant être l’île de l’Atlantide pour plusieurs raisons :

  • la civilisation de la Crète minoenne était une civilisation brillante. Or on sait que cette civilisation était implantée à Santorin par les fouilles d’Akrotiri et de Théra.
  • le volcan est la cause probable de la disparition de cette civilisation vers 1700 av J.C. Le site d’Akrotiri reste aujourd’hui le témoin principal de ce tragique évènement.

Les origines de la particularité géographique de l’île de Santorin                      

Il y a 3500 ans, l’île a la forme d’un volcan de 900 mètres d’altitude. Des habitats humains existent à Akrotiri et sur le site de l’antique Théra.

                     

Vers 1520 av J.C. des séismes à répétition forcent les habitants à prendre la fuite et à abandonner l’île. Vers 1470 av J.C. une terrible éruption est ressentie jusqu’en Crète où le raz-de-marée qui s’ensuivit entraîna de nombreuses destructions

                     

La force de l’éruption fut telle que les parois du cône volcanique s’effondrèrent laissant la mer pénétrer à l’intérieur du volcan par deux grandes ouvertures. On nomme cette formation « la Caldera ». Sa profondeur est d’environ 400 mètres.

                     

Après une période de calme, le volcan repris de l’activité vers le 2ème siècle, laissant apparaître l’île Paléa Kaméni (la vieille brûlée). Enfin, une seconde île, Nea Kameni (la nouvelle brûlée), apparut au 18ème siècle. Ainsi naquit la paysage actuel de Santorin.

© Photos extraites du livre de Joël Cuénot « Santorin et les ombres de l’Atlantide », Paris, 1983.

 

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